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Pourquoi le bonheur peut-il nous faire peur ?

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… Bizarre que ce soit cette phrase qui finisse les contes de fée ! Et d’ailleurs pourquoi ne nous raconte-ton pas tous ces instants de bonheurs qu’ils partagent… Le bonheur serait il ennuyeux ? Le bonheur ne serait-il pas aussi simple et évident qu’on le croit ? Et si le bonheur faisait peur ? C’est la question que je me suis posée cette semaine dans ce nouvel épisode de podcast et je te donne mes astuces et t’apprendre comment lâcher prise pour laisser le bonheur entrer dans ta vie.

Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve…

Alors que le mois d’août envahit notre pays et que notre énergie passe en mode plus tranquille, plus distance, qu’on travaille ou qu’on soit en off, mes réflexions et mes introspections se poursuivent. Je t’emmène avec moi dans cet épisode pour qu’on se penche sur notre rapport au bonheur.

On a souvent l’impression que le bonheur est une évidence. Lorsqu’il frappe à notre porte, on l’accueillera les bras grands ouverts, sans se poser de question et sans arrière pensée. Le bonheur c’est simple, c’est facile, c’est doux et c’est tranquille…

Mais le bonheur comporte son lot de gris ou de noir ! Quand on embarque le doute dans nos moments de bonheur, il se désagrège. Il disparait sans qu’on n’aie pu en profiter ou sans qu’on puisse prendre le temps de s’en délecter.

J’ai longtemps eu un rapport ambivalent au bonheur. Je le  recherchais tout en le craignant. Je le pourchassais, tout en ayant au fond de moi cette sensation que je ne le méritais pas. J’étais persuadée que si je l’atteignais l’univers me punirait en me l’enlevant aussitôt…

Je ne pensais pas si bien dire. Dès que je prenais conscience de mon bonheur, la crainte et le doute montaient en moi et le bonheur s’envolait. Il  ne pouvait pas cohabiter avec ces questions incessantes et ces angoisses plus ou moins intenses.

Superstition ou malediction ?

Je suis restée ainsi durant de nombreuses années, à éviter de penser que j’étais heureuse, à éviter de le me dire et surtout à éviter de le dire tout haut… Si les esprits du bonheur m’entendaient ils risquaient de venir me l’enlever et alors, jamais jamais je ne pourrais m’en relever…

Alors je restais dans cette tiédeur, dans ces moments plaisants mais pas heureux, dans ces instants agréables mais pas trop… Parce que trop d’intensité aurait été un danger insurmontable pour mon cerveau. Il ne fallait surtout pas que je m’habitue ou m’abonne à ces instants de grâce…

Mais pourquoi ? Pourquoi se faire subir cela, pourquoi alors que sur le papier, je cochais toutes les cases, j’avais beaucoup et même plus, pourquoi profiter m’était interdit, pourquoi m’était il impossible de lâcher prise sur cette croyance et cette angoisse ? Et qui décidait de cette interdiction…

La vérité est que à part moi, personne ne me demandait de censurer mes moments de bonheur. Personne ne me demandait de la retenue dans mes périodes joyeuses et personne ne m’interdisait de profiter de l’amour qui m’était donné… Personne à part moi…

J’étais en même temps la prisonnière et le bourreau, je me faisais souffrir dans mon présent de peur de souffrir et de ne pas remettre dans un futur hypothétique que mon cerveau pourri imaginait encore et encore… Et ce qu’il imaginait c’était « juste » le fait que je puisse perdre ce bonheur et que je ne m’en remette pas. C’est comme s’il me murmurait à l’oreille : « bénédicte, ne t’habitue pas, n’y prends pas gout, cela ne durera pas et tu le sais, tu ne sauras pas assez forte pour gérer cela… »…

Lâcher prise pour faire rentrer le bonheur dans sa vie ?

Aujourd’hui j’ai compris que s’interdir le bonheur, l’amour, le plaisir, la joie aujourd’hui de peur qu’ils nous échappent demain ne me protège de rien, mais me tient juste à l’écart de mon bonheur

Ce n’est pas parce que je ne suis pas heureuse aujourd’hui que je supporterais mieux une peine ou un malheur demain. Ce n’est pas parce que je me protège aujourd’hui que la vie ne m’enverra pas de mauvaises surprises. Ce n’est pas parce que j’ai appris à sourire que je perdrais toute capacité à gérer mes larmes… Au contraire mon bonheur d’aujourd’hui est ce qui me construit et me forge. J’ai appris à laisser derrière moi que je ne me remettrais pas d’un bonheur trop fort perdu, j’ai appris comment lâcher prise… C’est de l’espoir et du réconfort pour les jours plus gris ! Ce sont des rêves à reconstruire, ceux qui te portent, ceux qui te font te lever et dont je parlais la semaine dernière dans l’épisode 35 !

Pour en savoir plus, écoute l’épisode ici ou retrouve moi sur Instagram !

 

 

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